Evaluation Finale Externe Commanditée Par Action Contre La Faim Niger

Evaluation Finale Externe Commanditée Par Action Contre La Faim Niger

Action Against Hunger

May 29, 2021June 16, 2023TahouaNiger
Action Against Hunger About
For almost 40 years, across nearly 50 countries, we have led the global fight against hunger. We save the lives of children and their families. We are there for them before and after disaster strikes. We enable people to provide for themselves, see their children grow up strong, and for whole communities to prosper. We constantly search for more effective solutions, while sharing our knowledge and expertise with the world. We push for long-term change. We will never give up. Until the world is free from hunger.
Job Description
Pour l’évaluation finale externe commanditée par Action Contre la Faim Niger Tableau récapitulatif Nom du projet : Project to support the fight against acute malnutrition in the health district of Tillia, Tahoua region, Niger Numéro de contrat : F7AL Secteur/s : Health Malnutrition Water - Sanitation Coordination – Advocacy Localisation (pays, région/s) : Tillia, TAHOUA / Niger Durée : 12 months Date de début : 1st April 2020 Date de fin : 31st March 2021 Bailleurs : The Swedish International Development Cooperation Agency - SIDA Bureau pays ACF responsable : Niger Type d’évaluation : Evaluation finale du projet Dates de l’évaluation : Juin 2021

1. DÉTAILS DU PROJET

1.1. Justification du projet

La situation sécuritaire dans la région du nord de Tahoua reste instable et préoccupante avec la poursuite des opérations militaires à travers la frontière Niger-Mali. L'état d'urgence décrété par l'État du Niger depuis mars 2017 reste en vigueur. Depuis janvier 2018, les incidents de sécurité et de protection se sont multipliés à la frontière Niger-Mali. Ces incidents sont dus aux activités de groupes armés non étatiques, aux affrontements entre groupes armés non étatiques et aux opérations militaires, aux conflits intercommunautaires à connotation interethnique (Peul-Touaregs), entraînant de multiples mouvements internes de la population civile. Depuis fin avril 2018, les conséquences des conflits interethniques (Touareg-Fulani) dans le nord du Mali et à la frontière nigériane ont conduit à la fuite des Peuls et des Touaregs vers d'autres localités du Niger alors que plusieurs personnes des deux groupes ethniques ont été déplacées / tuées. La peur des représailles reste perceptible dans la communauté et limite leurs déplacements à l'intérieur de la région et vers le Mali (activités pastorales, commerciales). Le nombre de personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays est passé de 10091 en août 2018 à 16409 en août 2019 (Cluster Protection). En juillet 2019, le gouvernement a décidé d'identifier la zone d'accueil (ZAR) d'Intikane comme centre d'aide centralisé pour des raisons de sécurité. En août 2019, la ZAR a enregistré 19133 personnes (recensement HCR-Gouvernement). Les autorités militaires et administratives tentent régulièrement d'imposer des escortes armées aux acteurs humanitaire, ce qui peut retarder ou empêcher l'accès humanitaire sans entrave et fondé sur des principes aux communautés dans le besoin. La situation affecte à la fois les populations déplacées et hôtes, dont 13% abritent au moins un autre ménage (Évaluation multisectorielle pour Agando, juin 2018). Toutes ces réalités sont plus sensibles au système de santé déjà fragile, et entravent la stabilisation des besoins de la population. Selon les statistiques du district sanitaire de Tillia, la couverture sanitaire est passée de 20% en 2018 à 21,23% en 2019 (1er semestre).

Depuis avril 2019, Action contre la Faim (AAH) soutient la prise en charge de la malnutrition aiguë sévère (MAS) dans le district de santé de Tillia avec un financement de SIDA. À ce jour, sur 1 729 enfants malnutris ciblés, 393 (208 garçons et 185 filles) enfants de moins de 5 ans ont été traités, avec un taux de guérison de 87,48%. Malgré le résultat positif déjà atteint par le projet en cours, de nombreuses lacunes restent découvertes, en particulier dans le domaine de la santé reproductive (SR): la majorité des acteurs humanitaires travaillant dans la région se trouvent principalement dans les sites de réfugiés (dans les localités accueillant des PDI, à part des acteurs RRM (mécanisme de réponse rapide) très peu d'acteurs humanitaires sont présents. Cela se traduit par une pénurie de personnel de santé tant en quantité qu'en qualité, un manque de référentiel et d'orientation, une mise en œuvre insuffisante du dispositif minimum d'urgence à faible fonctionnalité des sites de soins d'urgence (SONU), l'admission tardive au sein des structures de santé avec hémorragie à l’accouchement, les anémies et même les ruptures utérines comme conséquences. Les indicateurs de la santé reproductive dans la région en général et dans le département de Tillia en particulier restent très préoccupants. Ils se caractérisent par un faible taux de natalité assisté par un personnel qualifié (14%), un faible taux d'utilisation de la contraception moderne (17%). En outre, l'éloignement des villages des centres de santé et le manque criant de moyens de transport sont des facteurs contributifs négatifs es communautés ont eu ou pas de connaissances en matière d'eau et d'assainissement. Pour transporter de l'eau potable, femmes et enfants, parcourent une longue distance entre 18 et 30 km à dos d'âne. Les activités de collecte de l'eau et la surveillance des animaux au pâturage exposent les femmes et les enfants au risque d'agression physique et sexuelle.

L'intervention sera mise en œuvre dans le district sanitaire de Tillia, région de Tahoua, au Niger. ACF propose une intervention flexible, pour couvrir les besoins les plus urgents identifiés suite aux déplacements qui ont eu lieu dans la zone, et s'adaptera en fonction de l'évolution du contexte et des potentiels nouveaux déplacements de population.

1.2. Objectifs du projet

Ce projet est la continuité du projet en cours "Projet d'appui à la lutte contre la malnutrition aiguë dans le district sanitaire de Tillia, région de Tahoua, Niger" avec un accent sur la santé reproductive, dans le district sanitaire de Tillia avec l'objectif de contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité liées à la malnutrition aiguë sévère chez les enfants de moins de cinq ans dans le district sanitaire de Tillia (région de Tahoua), Niger.

Dans le cadre de ce projet, ACF entend poursuivre les activités en cours financées par Sida, et portera une attention particulière à la santé reproductive. ACF propose de maintenir une intervention intégrée en santé/nutrition et WASH qui visera à améliorer les conditions de vie des populations hôtes et déplacées, victimes du conflit, par le renforcement des capacités des structures de santé et des populations dans la prévention et la prise en charge de la MAS et de la SR dans le district sanitaire de Tillia. Au niveau national, des actions de plaidoyer complémentaires à nos interventions techniques sur le terrain seront déployées. En effet, le MHA/DM a encore besoin de soutien pour avoir une vue d'ensemble et planifier les interventions humanitaires de manière opportune et coordonnée. Au niveau local, ACF et ses partenaires continueront à collaborer avec le personnel du Ministère de la Santé Publique dans 9 structures sanitaires (1 Hôpital de District Sanitaire, 4 Centres de Santé Intégrés (CSI) et 4 cases de santé). L'amélioration de l'accès et de la qualité de la prise en charge de la MAS et de la Santé, l'amélioration de l'accès et de la qualité des soins pour la MAS et la Santé Reproductive (SR) dans les structures de santé se traduiront par une amélioration de la couverture du système de santé.

Les principaux résultats attendus du projet sont :

Resultat1 : Les enfants (filles et garçons) identifiés pour la malnutrition aiguë sévère sont admis et traités dans les établissements de santé du district de santé de Tillia

Résultat 2 : Accès accru à des soins de qualité, amélioration des connaissances et renforcement des capacités en santé reproductive des femmes et des filles dans les établissements de santé du district de santé de Tillia.

Résultat 3 : Les capacités des acteurs de la santé et des communautés à prévenir la malnutrition sont renforcées grâce à un meilleur accès aux services d'eau, d'hygiène et d'assainissement et à la promotion des pratiques familiales dans les ménages.

Résultat 4 : La prévention, la détection et le traitement de la malnutrition en temps opportun sont maintenus possibles grâce à la réduction des contraintes d'accès humanitaire aux populations dans le besoin dans le département de Tillia, grâce à une communauté humanitaire mieux coordonnée et anticipative Le cadre logique du projet est joint en Annexe I.

BUT ET OBJECTIFS DE L’ÉVALUATION 2.1. Justification de l’évaluation En conformité avec la politique d’évaluation d’Action Contre la Faim et conformément aux plans de suivi évaluation prévus dans le document de projet, Action Contre la Faim a décidé d’organiser une évaluation externe et indépendante du « Projet d'appui à la lutte contre la malnutrition aiguë dans le district sanitaire de Tillia, région de Tahoua, Niger. Afin de permettre aux parties prenantes de mesurer les progrès vers les résultats, tirer des leçons et formuler des recommandations à prendre en compte dans le futur. 2.2. Objectif(s) de l’évaluation • Porter une appréciation rigoureuse et objective sur la pertinence, l’efficacité, l’efficience, les impacts (ou signes précoces d’impacts) et la durabilité des résultats du projet ; • Recueillir les perceptions des diverses parties prenantes au projet à travers la visite aux sites d’intervention du projet et l’échange autour des réalisations et attentes du projet ; • Analyser les atouts et les contraintes ayant jalonné la mise en œuvre du projet ; • Identifier les bonnes pratiques, les leçons à tirer, les mécanismes de pérennisation et de capitalisation des acquis du projet ; • Collecter des indicateurs CAP et PDM • Formuler des recommandations et proposer des orientations claires pour les futurs projets similaires. 2.3. Utilisateurs cibles de l’évaluation • Les utilisateurs directs : les équipes d'Action Contre la Faim Niger, siège d’Action Contre la Faim Espagne ; • Les utilisateurs indirects : le réseau Action Contre la Faim, le bailleur SIDA, les gouvernements régionaux et locaux, les ministères, les organisations des Nations Unies et les Global Clusters, les ONG sœurs. 2.4. Utilisation de l’évaluation Cette évaluation finale du projet permettra d’apprendre des expériences pour développer de nouvelles stratégies au niveau du Niger, recueillir les leçons apprises et les bonnes pratiques pour de futur programmes/projets dans le pays, recueillir des preuves tangibles du succès d’Action Contre la Faim sur le terrain pour préparer les contenus pour le plaidoyer et le contenu de la communication. 3.PORTÉE DE L’ÉVALUATION 3.1. Eléments couverts par l'évaluation L’évaluation portera sur l’ensemble du projet allant de la date du début et de la fin du projet et couvrira ses zones de la mise en œuvre. 3.2. Éléments transversaux Tout le long de l’évaluation l’aspect genre et le plaidoyer sera intégré et analysé par l’évaluateur/l’évaluatrice. 4. CRITÈRES ET QUESTIONS DE L’ÉVALUATION Selon la politique d’évaluation Action Contre la Faim et ses lignes directrices , Action Contre la Faim souscrit aux critères du Comité d’Assistance au Développement (CAD) de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) pour l’évaluation de ses programmes, projets et de ses missions. Toutes les évaluations indépendantes devront utiliser les critères CAD de l’Organisation de Coopération et de Développement Économique (OCDE) pour l’analyse des données et le rapport final. Plus précisément, Action Contre la Faim utilise les critères suivants : conception, pertinence, cohérence, couverture, efficience, efficacité, durabilité et la potentialité d’impact. En particulier, l’évaluateur/trice doit remplir le tableau des critères d'évaluation CAD et le présenter dans une annexe (sur le modèle du tableau ci-joint en Annexe II). Les questions d’évaluation ont été développées afin d’aider l’évaluateur/trice à évaluer le projet en fonction de ces critères d’évaluation (se référer à l’Annexe II). L’évaluateur/trice peut adapter les critères et les questions de l’évaluation, néanmoins tout changement fondamental doit être approuvé par Action Contre la Faim Niger mentionné dans le rapport initial. L’évaluateur/trice formulera aussi des questions afin de répondre aux objectifs d’une CAP et PDM. 5. MÉTHODOLOGIE D'ÉVALUATION Cette évaluation utilise la méthode « un seul groupe ». Elle examine une seule intervention sans l’inclusion d’une comparaison avec d’autres éléments (personnes, communautés, etc.) qui n’ont pas participés dans l’intervention. Cette section présente l'approche méthodologique suggérée a l’évaluateur afin de collecter des données quantitatives et qualitatives. L’évaluateur/trice dans la mesure du possible, devra développer des outils et méthodes de collecte des données, permettant de collecter des données ventilées par sexe. Ces outils doivent permettre de trianguler les données autant que possible. 5.1. Étude documentaire L’évaluateur/trice conduira une étude documentaire des documents clés du projet qui leur sera fourni par Action Contre la Faim Niger tels que : la proposition du projet ; les rapports d'avancement et de résultats (tels que des publications, matériaux de communication, etc.), résultats d'un quelconque processus de planification interne et documents pertinents de sources secondaires. 5.2. Echantillonnage Au moins préciser si la méthode d'échantillonnage pour la collecte des données fera partie de l'échantillonnage probabiliste ou échantillonnage non probabiliste. L’évaluateur/trice devrait idéalement préciser les critères de sélection en cas de échantillonnage non-probabiliste (à savoir meilleur scénario vs pire dans le cas d'échantillonnage de commodité). L’évaluateur/trice devra ajuster ou affiner la méthode proposée dans le rapport initial. 5.3. Rapport initial À la fin de la phase d’étude documentaire et avant la mission sur le terrain, l'évaluateur/trice préparera un bref rapport initial sur la base du modèle fourni par ACF Niger. Ce document sera écrit en Français et inclura les éléments suivants : • Les éléments clés des Termes de Référence (TDR) afin de démontrer que l'évaluateur/trice adhèrera aux TDR ; • L’approche méthodologique de l'évaluation (y compris une matrice d'évaluation en annexe afin de préciser comment il/elle prévoit collecter les données nécessaires pour répondre aux questions d'évaluation) et de souligner les limites de la méthodologie le cas échéant ; • Un plan de travail détaillé ; • Déclaration d’adhésion à la politique d'évaluation d’Action Contre la Faim et présentation des grandes lignes du rapport d'évaluation. Le rapport initial sera discuté et approuvé par Action Contre la Faim Niger. 5.4. Mission sur le terrain Techniques de collecte de données primaires Dans le cadre de l'évaluation, l'évaluateur/trice tiendra des entretiens avec les parties prenantes clé du projet (équipe du projet, les représentants locaux/nationaux, les autorités locales, les agences humanitaires, ou des représentants des bailleurs de fonds). L'évaluateur/trice utilisera le format le plus approprié pour ces entretiens comme spécifié dans le rapport initial. Il est également prévu que l'évaluateur/trice recueillera des informations directement auprès des bénéficiaires. Pour enrichir la triangulation, l'évaluateur/trice pourra organiser des discussions thématiques de groupe (bénéficiaires, non-bénéficiaires, informateurs clés) et des enquêtes à l’aide des questionnaires. Visites de terrain L’évaluateur/trice visitera les sites de la mise en œuvre du projet et les installations fournies aux bénéficiaires. Techniques de collecte de données secondaires : revue de documentaire L’évaluateur/trice poursuivra la collecte de données de suivi du projet ou de toute donnée statistique pertinente. Débriefing et atelier avec les parties prenantes à Tahoua L'évaluateur/trice animera un atelier d'apprentissage à la coordination d’Action Contre la Faim à Tahoua afin de présenter les conclusions préliminaires aux parties prenantes (et les acteurs locaux, nationaux). L'évaluateur/trice rassemblera les commentaires sur les conclusions et créera un consensus sur les recommandations ; développera un rapport d'atelier orienté sur l'action concernant les leçons apprises et les améliorations proposées pour le futur. 5.5. Rapport d’évaluation Le rapport d'évaluation doit respecter le format suivant et être écrit en Français : • Page de couverture; • Tableau récapitulatif selon le modèle fourni; • Table des matières ; • Liste d’acronymes ; • Résumé exécutif doit être un résumé indépendant, décrivant le projet, les constatations principales de l'évaluation, les conclusions et les recommandations. Celui-ci ne devra pas s'étendre sur plus de 2 pages ; • Informations générales ; • Méthodologie décrire la méthodologie utilisée, fournir des preuves de triangulation des données and présenter les limites de cette méthodologie ; • Constatations inclut l'analyse globale du projet selon les critères d'évaluation, réponse aux questions d'évaluation, toutes les constatations reposent sur des preuves tangibles, les problématiques transversales sont intégrées de manière systématique et ; les résultats imprévus sont également discutés. • Conclusions les conclusions sont formulées en synthétisant les principales constatations en propos de mérite et valeur, les jugements sont justes, impartiaux et en cohérence avec les constatations ; • Leçons apprises et bonnes pratiques présente les leçons qui peuvent être appliquées afin d'améliorer la performance, les résultats ou l'impact du projet et identifie les bonnes pratiques qui valent la peine d'être reproduites ; développé plus en détails une bonne pratique spécifique élaborée en détail dans le formulaire proposé en Annexe IV ; • Recommandations : Les recommandations doivent être aussi réalistes, opérationnelles et pragmatiques que possible ; elles doivent soigneusement prendre en compte les circonstances actuelles du contexte du projet et les ressources disponibles pour une mise en œuvre locale. Elles doivent découler logiquement des conclusions, leçons apprises et bonnes pratiques. Le rapport doit spécifier qui doit prendre des mesures et à quel moment. Les recommandations doivent aussi être présentées par ordre de priorité ; • Annexes Ces dernières doivent être listées et numérotées et doivent inclure les éléments suivants : le formulaire de bonnes pratiques fourni en Annexe IV, le tableau des critères d'évaluation (Annexe III), la liste des documents pour l'étude documentaire, la liste des personnes interrogées, les outils de collecte des données, les TDRs de l'évaluation. Le rapport d’évaluation ne devrait pas dépasser 30 pages et 50 pages en incluant les annexes. Le rapport provisoire doit être envoyé dans les 5 jours calendaires après avoir quitté le terrain. Le rapport final doit être envoyé avant la date de fin du contrat d'évaluation. 5.6. Débriefing avec Action Contre la Faim à Niamey L’évaluateur/trice devrait effectuer un débriefing avec la coordination d’Action Contre la Faim concerné sur son rapport préliminaire, les principales constations, conclusions et recommandations de l’évaluation. Les retours et commentaires pertinents devraient être inclus dans le rapport final. 6. PRODUITS CLES DE L’EVALUATION La liste ci-dessous inclut les produits que l’évaluateur/trice délivra à Action Contre la Faim Niger : Produits : Date limite Rapport initial** : 18/06/2021 Rapport d'évaluation draft : 26/06/2021 Rapport d'évaluation final** : 28/06/2021 Powerpoint des principaux résultats de l’évaluation** : 28/06/2021 Tous les produits devront être soumis en français et sous format document Word. La qualité du rapport préliminaire et du rapport d'évaluation final sera contrôlée par Action Contre la Faim –Niger. L'évaluateur/trice devra suivre le format et la structure spécifiés dans les sections 5.4 et 5.6 ci-dessus. 7. MODALITES DE PAIEMENT Un premier paiement de 60% du montant de la consultation sera accordé à la signature du contrat et un deuxième paiement de 40% du montant de la consultation sera accordé après la validation du rapport final par Action Contre la Faim. 8.MODALITES DE GESTION ET PLAN DE TRAVAIL Ces TDR d'évaluation ont été développés de manière participative, par Action Contre la Faim Niger sur les bases de consultations avec les parties prenantes. L’évaluateur/trice sera en contact direct avec Action Contre la Faim–Niger. L'évaluateur/trice enverra tous les produits de l'évaluation directement et uniquement à Action Contre la Faim Niger. Action Contre la Faim-Niger fera un contrôle de qualité (s'assurant que les éléments nécessaires sont présents) et décidera si le rapport est prêt à être partagé. Action Contre la Faim-Niger transmettra une copie aux parties prenantes clé afin que celles-ci puissent commenter des données factuelles et fournir des clarifications. Action Contre la Faim –Niger fera la synthèse de ces commentaires et les enverra à l'évaluateur/trice à la date convenue avec celui/celle-ci ou dès que tous les commentaires seront reçus de la part des parties prenantes. L'évaluateur/trice prendra en compte les commentaires afin de finaliser le rapport et enverra celui-ci à Action Contre la Fai-Niger, qui le transmettra alors officiellement aux parties prenantes concernées. Une fois l'évaluation complétée, Action Contre la Faim-Niger lancera le suivi de la mise en œuvre des recommandations de l'évaluation. Un contrôle du processus de suivi sera entrepris par Action Contre la Faim-Niger six mois après la publication du rapport d'évaluation. 8.1. Procédure de soumission du rapport d’évaluation (Contacter : *cbakungu@ne.acfspain.org)* 8.2. PROFIL DE L’ÉVALUATEUR/TRICE L'évaluation sera effectuée par un consultant /tric national d’évaluation avec le profil suivant • Connaissances approfondies dans les secteurs clés suivant : Santé-Nutrition, Eau Hygiène et Assainissement et plaidoyer. • Expérience significative dans le domaine de l’évaluation de projets humanitaires/développement (au moins 10 ans d’expérience) • Expérience considérable dans la coordination, la conception, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation de programmes ; • Compétences en communication et expérience dans la facilitation d’ateliers ; • Compétences à écrire des rapports clairs et utiles (joindre une copie d’évaluation précédente) ; • Compréhension des exigences du bailleur SIDA ; • Capacité à gérer le temps et les ressources imparties et à travailler dans des délais courts ; • Indépendance par rapport aux parties impliquées. • Connaissance des méthodes de recherche participatives ; • Maitrise de la langue locale (Haoussa) • Parfaite maîtrise du Français à l’oral comme à l’écrit ; • Disponible pour toute la durée de l’évaluation de fin mai à fin avril 2021. 9. QUESTIONS LÉGALES ET ÉTHIQUES La propriété du rapport (préliminaire et final) appartient exclusivement au siège commanditaire et au bailleur concerné. Le document, ou toute publication relative à celui-ci, ne sera pas partagé avec quiconque à l'exception d'Action Contre la Faim avant que ce dernier ne livre le document final au donateur(s). Action Contre la Faim est le destinataire principal de l’évaluation et ses résultats pourraient avoir un impact sur les stratégies tant opérationnelles que techniques. Ceci étant dit, il est probable qu’Action Contre la Faim partage les résultats de l’évaluation avec les groupes suivants : • Bailleurs(s) • Partenaires gouvernementaux • Divers organes de coordination**10.1. Droits de propriété intellectuelle** Tous les documents liés à l’évaluation (dans le cadre ou non des taches de l’évaluateur/trice) restent la propriété seule et entière d’Action Contre la Faim.
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